J'écris pour moi, mes amis, ma famille, ceux que j'aime, et pour adoucir la couleur du temps qui passe. ( J.L. Borges)
Quand je travaille à la construction d'un roman, je le fais en désordre. Souvent je ne peux le commencer sans en avoir l'épilogue, même si parfois au fil de l'histoire, je le trahis. Tout se bouscule quand je décide de prendre la plume. L'accumulation de notes écrites, pendant de nombreux mois, sur de multiples supports, sans ordre précis m'agace. Je dois ranger tout cela avant de commencer. Je tente de m'organiser en réalisant des croquis, en créant des personnages dont j'endosse le costume pour mieux les décrire. Les chapitres vont s'inscrire dans une chronologie agitée. Je ne connais pas la page blanche. Je suis mon inspiration du moment, sans direction précise. J'aime que mon histoire me surprenne, qu'elle me captive, qu'elle me donne de l'émotion. C'est ma méthode, la seule qui me permet d'en réussir le rythme.
J'avoue parfois rester figé, à la recherche d'un mot, mais quand il surgit, alors la phrase et la page s'écrivent, puis le chapitre puis le roman.
Le livre une fois imprimé, se crée un étrange sentiment de vide. Les personnages vous quittent. Il faut revenir à la vraie vie.
Reste le bonheur de recevoir les avis des lecteurs, heureusement plein d'indulgence. Mais il n'y a pas de grands auteurs sans les petits.....
Bonne lecture.
Bibliothèque nationale de Vienne (AUTRICHE)
Bibliothèque Nationale de Vienne ( Autriche )